mercredi 25 août 2010

COUPE LA BARBE !

Ma rue…

Né en 1812 à Boulogne, dans le Pas-de-Calais, François Laubeuf arriva jeune à Chatou où il se maria. Entrepreneur, maître charpentier, il participa à ce titre, juste avant sa mort en 1873, à la restauration de l’église Notre Dame de Chatou en partie éventrée par les bombardements prussiens à partir du Mont Valérien.

En 1892, une pétition circula pour que l’on donna son nom à une rue. On y rappelait le rôle qu’il avait joué comme Président de la Commission municipale provisoire pendant le siège de Paris et durant l’occupation de la commune par les armées prussiennes (1870-1871).
Alors que tous les notables de Chatou ont pris refuge dans leurs propriétés parisiennes où le siège s'organise, François Laubeuf, entrepreneur de travaux publics, est désigné par la municipalité sortante pour assurer les affaires de la commune. Pris en otage par les Prussiens qui ont découvert un dépôt d'armes dans l'Eglise abandonnée par le curé Ussel, il doit la vie sauve à l'abbé Borreau, curé de Carrières-Saint-Denis, qui s'interpose, ce dernier ayant prodigué des soins aux blessés y compris à des soldats prussiens.

Son nom fut alors donné à l’ancien chemin Sous-bois, tracé vers 1850, puis élargi et prolongé jusqu’à la route de Montesson. Ce chemin devait son nom à la présence, au nord, du bois Bigot fragment du parc de l’ancienne seigneurie, dont la majeure partie est devenue le parc de la Pièce d’Eau.